C’est un épisode constitué de quelques scénettes, donc forcément, il y a du bon et du moins bon.

Très déçu par le frère d’Anne : une grosse brute qui ne fait pas rire, qui itère sur le même gag d’être menaçant, qui ne colle pas au caractère d’Anne je trouve (d’aucun diront que le décalage est ce qui rend ça amusant, peut-être, mais moi ça m’a vite passé). Je pensais que ça allait être quelqu’un d’amoureux d’elle, mais d’une façon romantique.

La famille Ange de Valérie en revanche, géniale ! Entre les répliques sur sa mère plus belle qu’elle, le côté très sectaire, la corruption du père, les mimiques toujours hilarantes de Valérie, on est vraiment dans du lourd ! Quel dommage que Valérie parte, mais elle a fait son temps. C’était un de mes personnages préférés, voire peut-être mon préféré.

Marina, à ce stade, est très peu développée et le passage avec sa mère, très court, reflète bien cela. C’était assez sympa cela dit. On sent quand même que la force de la série, c’était dans son casting féminin et dans la surenchère constante des gags, et rien ne les a mieux mis en valeur que les premiers épisodes, avec les successions de dates ou les activités de groupe (et la Jean-Guile).

Ici, pour tenir 30 minutes, l’épisode meuble un peu avec le père de Marc, dans des scènes qui permettent de donner un petit sens à son arc, mais ultimement qui ne sont pas si drôles que ça. C’est pas mal, sans plus. J’ai été très dérangé par l’acteur du père de Marc qui, je crois, a ré-enregistré ses répliques en post-production de façon trop mal incrustée.

En espérant que le grand finish soit à la hauteur malgré le casting encore plus réduit !

Mieux que le dernier épisode.

Les familles des filles m'ont fait rire. Le père de Marc, c'était trop poussif.

Un peu déçu de la rencontre des familles. Mis à part celle d'Anne (son frère notamment), cela reste assez sage et manque un peu de folie. Heureusement Jonathan Cohen fait son show et tient l'épisode sur ses épaules en étant savoureusement crétin, débile et prétentieux. Et en plus, il m'a même presque ému, le con. En tout cas, la paternité est vraiment le sujet au cœur du personnage. 

Sinon, je trouve toujours que le changement de personnalité de Marina est une vraie impasse, car le personnage est en retrait sur tous l'épisode, même carrément éteint. Du coup, la finale face à Anna offre peu de sel, car l'issue semble prévisible. Semble, car on n'est pas à l'abri d'un coup de Trafalgar.   

Les retrouvailles avec le père, c'est un peu la pierre angulaire du projet flober-tien qui guide son œuvre depuis ses débuts. Cet épisode incarne donc un absolu, un horizon enfin atteint pour notre auteur. Mais le père, déjà retrouvé, nous échappe encore. Sans le père, l'âme erre...

Les trois familles sont super inégales. Mention spéciale pour la famille Ange. Le reste est un beau gachis de guests : Noémie Lvovsky et surtout Carole Franck. Ah et Seth Gecko joue très mal.